Si beaucoup de Harley et d'Indian américaines sillonnaient les routes de France après la 1ère guerre mondiale, la production locale n'était pas en reste. Beaucoup de fabricants de cycles avaient naturellement évolué vers la construction de motocyclettes. Et on vit de nombreux industriels qui devaient se reconvertir à une production civile se tourner aussi vers la construction d'automobiles ou de motocyclettes. Et en particulier les usines aéronautiques comme Blériot, Louis-Clément, Gnome et Rhône, etc.
Il faut dire que le sport mécanique était très apprécié et que chaque dimanche, de mars à début novembre, il se déroulait à travers tout le pays d'innombrables courses de côte ou circuits régionaux.
Les grandes marques des années 20
L'époque étant au patriotisme le plus effréné (à partir de 1928 les championnats de France ne furent plus ouverts qu'aux machines intégralement françaises), ne sont présentées ici que des motocyclettes françaises. Et pour la plupart pas des pétrolettes : des routières ou des sportives pour des investigateurs qui en ont où il faut, ou des investigatrices qui n'ont pas froid aux yeux !Bien entendu, ceci n'est qu'une petite liste des modèles disponibles. Vos investigateurs pourraient tout aussi bien piloter d'autres machines des grandes marques de ce temps :
- Alcyon (Courbevoie, Seine) : 350 Tourisme, 350 Super (1925), 175 Type K, 250 Type L (1926)
- Automoto (St-Etienne, Loire) : 250 A12 (1929)
- Dollar (Charenton, Seine) : 125 (1923), 175 (1924), 250 (1926), 350 (1927), 250, 350 et 500 (1928)
- Gnome et Rhône (Paris, Seine) : ABC 500 (1921), 500 Type B (1921), 500 Type C (1922)
- Monnet & Goyon (Mâcon, Saone) : 175 type T Sport , 250, 350 (1922), 175 ZS (1924), ZS3 (1925), 175 ZSC (1926), 175 T (1928)
- Motobécane (Pantin, Seine) : Motoconfort 300 (1926), Motoconfort 350 (1928), 500 (1928)
- Peugeot (Beaulieu/Valentigney, Doubs) : P107
- René Gillet (Montrouge, Seine) : 500, 750 et 1000 (depuis 1904)
- Terrot (Dijon, Côte d'Or) : Motorette N°3 (1913), Type A (1919) 350 Type G (1923), 250 et 350 HS ou HT (1925), 250 HSS JAP "Sports"
En termes de jeu
En plus de Piloter Motocyclette, prévoyez quelques compétences comme Mécanique et Électricité : ces engins nécessitent un minimum d'entretien pour conserver une fiabilité parfois incertaine...Les vitesses sont en moyenne de 80 à 100 km/h. La présence d'un side-car abaisse les performances d'environ 15 km/h, plus s'il s'agit d'un biplace.
Les prix vont de 3000 à 7500 F selon la gamme, mais aussi selon le constructeur. Il est fréquent que des machines quasi identiques tant au niveau des performances que des finitions aient des prix très disparates d'une marque à l'autre.
Ces motos peuvent emmener un passager lorsqu'on les équipe d'une seconde selle ou d'un porte-bagages. Dans ce dernier cas le confort est plus que rudimentaire... Les performances en sont affectées : -1 en vitesse max., -1 en maniabilité, -2 en accélération. Les side-car permettent 1 voire 2 passagers supplémentaires.
Les chutes sont dangereuses car les protections ne sont pas encore très efficaces : -1 PV seulement aux dégâts pour un investigateur bien équipé (veste et casque de cuir épais) !
Les dommages sont de 1D3 par tranche de 15 km/h (ou par point de vitesse si vous utilisez cette règle optionnelle) en cas de chute simple. 1D6 par tranche, s'il y a collision avec un obstacle...